Robin Food Coalition veut forcer une percée pour l'agriculture inclusive aux Pays-Bas

 

Les Pays-Bas sont loin des ambitions européennes en matière d'agriculture biologique (25 % d'ici 2030) et de l'obligation européenne en matière d'évaluation de l'impact sur le développement durable (étape par étape à partir de 2025). Le gouvernement semble paralysé. C'est pourquoi des pionniers de l'agriculture durable comme Vivera, Eosta, Hak, Udea, Odin, Tradin et Yumeko, ainsi que des groupes d'intérêt comme Urgenda, Bionext et Caring Farmers unissent leurs forces au sein de la Robin Food Coalition. Cette coalition de PME durables souhaite utiliser des rapports d'impact conjoints et des campagnes perturbatrices pour amorcer une percée en faveur d'une agriculture saine, sociale et respectueuse de la nature. La quasi-totalité des acteurs de l'alimentation et de l'agriculture vertes étaient présents mardi 18 Avril lors du lancement de la coalition à Eosta, à Waddinxveen.

Comment les Pays-Bas vont-ils passer de 4 % à 25 % d'agriculture biologique en sept ans ? Dans le classement européen de l'agriculture biologique, les Pays-Bas se trouvent depuis des années au bas de la liste des 27 pays de l'UE. Les pays leaders comme l'Autriche, le Danemark et l'Italie sont de plus en plus à la traîne. L'Allemagne vise un taux de 30 % d'agriculture biologique. Les Pays-Bas ont récemment fixé un maigre objectif de 15 %, mais même ce chiffre est irréaliste si le marché et la politique ne changent pas.

Les pionniers étouffés par les exigences en matière de rapports
Selon la théorie du changement du professeur Derk Loorbach de Rotterdam, les transitions commencent toujours par une minorité de pionniers, les petites et moyennes entreprises, mais celles-ci n'ont pas les ressources nécessaires pour rivaliser avec les riches "écolos". Le danger est que les pionniers véritablement durables soient étouffés par des exigences de déclaration conçues pour les pollueurs traditionnels. En outre, les pionniers assument déjà de nombreux coûts sociaux, tandis que les pollueurs s'en tirent toujours avec un avantage concurrentiel.

L'avant-garde verte complète
La nécessité d'une action concertée a été mise en évidence mardi dernier lors du lancement de la coalition Robin des bois ; toute l'avant-garde verte était présente. Dans le monde des affaires, les dirigeants d'Eosta, Vivera, Udea/Ekoplaza, De Groene Weg, Green Organics, Yumeko, Odin, De Groene Weg, Peeze, Leev, Farm Brothers, De Smaakspecialist, Greenyard Group, Spar, Do It, Bejo Zaden et Tradin étaient représentés, entre autres ; dans le monde des activistes, Urgenda, Bionext et Demeter étaient présents. Des investisseurs (Anders Invest) et des scientifiques de l'université Erasmus étaient également présents. Les initiateurs Volkert Engelsman (fondateur d'Eosta) et Muriël Arts (Impacting Today) ont noté avec satisfaction que la vision, l'élan et la volonté de coopérer étaient présents. La coalition se concentrera sur deux points essentiels : les rapports sur l'impact durable et la communication.

Paul Polman : l'alimentation touche au cœur
L'orateur invité Paul Polman, ancien PDG d'Unilever et auteur du livre "Net Positive", a fait valoir que le secteur alimentaire a jusqu'à présent pu fonctionner à l'abri de l'attention portée à l'énergie et aux combustibles fossiles, mais que cette situation pourrait changer à tout moment. Cela ouvre des perspectives à l'agriculture verte. "L'énergie reste un sujet abstrait. L'alimentation touche tout le monde.

Mesure de l'impact et communication : nouvelle approche
Deux groupes de travail, l'un axé sur la communication et l'autre sur la mesure de l'impact durable, ont poursuivi leur réflexion sur la manière de réaliser la percée souhaitée en matière d'alimentation et d'agriculture saines, sociales et respectueuses de la nature. En ce qui concerne la mesure de l'impact durable, il a été conclu que la collecte conjointe de données était indispensable, et ce de manière proactive, sur la base de l'expérience et des connaissances de chacun, en tant que pionniers. En matière de communication, le secteur veut miser sur l'idée de vitalité et de santé, d'une manière disruptive qui touche les gens sur le plan émotionnel. Timo Hoogeboom, PDG de HAK, a insisté sur le fait qu'une nouvelle approche de la communication est nécessaire si nous voulons passer de 4 % d'agriculture biologique à 15 %, au lieu de 4,2 %.

L'union fait la force
L'union des forces devrait garantir l'efficacité et les possibilités de financement dans ces domaines. L'objectif final est une percée pour un nouveau système alimentaire avec une vision intégrale de l'écologie, du lien social et de la santé, avec une distribution équitable des richesses qui reconnecte les agriculteurs et les citoyens.

Photo : Alexis de Roode

FIN DU COMMUNIQUÉ DE PRESSE

A l'attention de l'éditeur :

Contact :
Volkert Engelsman, fondateur Eosta
E volkert.engelsman@eosta.com
M 06 533 061 10

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